mardi 27 août 2013

Duraille de tenir la distance !

Pas évident de tenir la cadence d'un blog à y écrire tout et n'importe quoi en espérant être lu et surtout commenté. Faut aller chercher le lectorat comme on part au charbon, qu'on plonge un doigt rageur dans une narine espérant décrocher un gros loup mort désèché !
Un blog c'est pratique, on peutr y mettre comme un site des photos et plein de gadgets inutiles, comme ça on écrit moins, on pense moins, on passe moins de temps à tout relire, à corriger les fautes.
Mais, mierda, faut quand même que le lecteur moyen y trouve son intérêt, des choses qui pourront développer son esprit critique, lui apporter les vitamines nécessaires à l'alimentation spirituelle et intellectuelle de son cerveau... Purée que c'est difficile à mettre en scène, à composer, classifier, répertorier, exécuter...
Bon, il est tard, je stoppe ici, le lecteur moyen aura apprécié moyennement, il aura eu unjgoût de trop peu, honte sur moi, j'en battrai ma coulpe, c'est promis.
J'ai aggrandi la police (de caractères) comme çà mon article, il est plus grand et je serai mieux payé à la ligne.

vendredi 23 août 2013

Je l'ai TRABANT connue

En prévision de notre mariage j'avais loué cette superbe limousine à un ami vivant en République Démocratique Allemande, c'était pas cher mais la couleur me donnait envie de gerber et ma fiancée préférait une voiture à capote
Ma bien-aimée faisait alors son service militaire dans les parias et roulait avec cette jeep peu confortable mais équipée spécialement "nuits et brouillard", et puis elle avait une capote, pratique l'été à décapoter.
En passant par la Lorraine avec mes sabots je vis cette limousine à louer pour divers événements, gratis avec toutes ces pubs dessus, je la louais donc et, la montrant à ma dulcinée celle-ci me fit bien comprendre qu'elle n'était pas la poupée Barbie !
Décapotée, je me dis alors que c'était la bonne affaire, raté, ma fiancée détestait le bleu pour en avoir reçu trop souvent d'un ex-mari violent
Oubliant qu'elle détestait la poupée Barbie je la mis fort en colère en lui proposant cette décapotable "Jackie K. November 63"
Alors pour la calmer je lui ai offert un pré-voyage de noces à Londres et ses bus rouges à impériale, bien que ravie elle me refit une scène épouvantable
A un point tel que les voisins prévinrent la police qui vint nous verbaliser en criant fort dans notre tente
Nous étions en pleurs et dûmes sécher nos larmes dans le premier bout de tissu trouvé flottant sur un mur garni de barbelés
Même les plus bêtes histoires ont une fin, nous finîmes par nous marier dans le véhicule ad hoc.
C'était une bête histoire et elle ne sera même pas sponsorisée par cette marque d'auto d'un pays qui n'existe d'ailleurs plus, cette petite histoire étant une manière comme une autre de voir ce que donne un post imagé sur ce blog. Vous pouvez me faire vos commentaires !

dimanche 18 août 2013

ET LE DIMANCHE...

... Jour du seigneur... des patates au beurre !

Ceci pour évoquer mes dimanches lointains, ceux de mon service militaire sous le matricule 7509834 et plus particulièrement entre le mois de mai et celui de novembre 1975, à Siegen en RFA.
Durant cette période j'ai été réfectoriste, mon boulot consistait le matin aux aurores à réceptionner le pain, à le couper sur une machine comme dans les boulangeries, à servir la troupe puis à faire la vaisselle de 200 ploucs.
Le dimanche on nous permettait de travailler en civil, cela nous procurait l'après-midi un moyen de sortir un peu dans la ville et en s'organisant avec les copains de ne pas devoir rentrer pour le service du repas du soir.
Le dimanche matin on servait la fricassée, il n'y avait pas grand monde, la plupart des ploucs étant de retour dans leus familles, le lundi matin c'était l'enfer pour "ravoir" propres les plateaux en inox. 
Chaque dimanche donc avec mes collègues quand la troupe était servie nous mangions notre fricassée à nous avec le lard restant et plein d'oeufs, à notre aise puis nous nous rendions invariablement à une des cantines d'un escadron où le barman était un pote ayant fait son instruction avec moi à Vielsalm. 
Le pied d'être accoudés au bar en tenue civile deux heures à siffler quelques bières spéciales (le cadet : 25 cl de Jup était à 8 francs, la Chimay bleue 33 cl à 10 francs), en mettant des tunes dans un juke-box où il y avait du Brel et du Ferré !
Vers 11 h 45 vite s'extraire de ce paradis pour aller enfiler nos salopettes blanches immaculées pour servir le steak-frites salades avec la fameuse sauce provençale du chef cuistot, manger après les meilleurs morceaux mis de côté, mettre un peu d'ordre pour le repas du soir et vers 14 h sortir enfin et descendre "à la Belle Epoque" ce bistrot fréquenté par les étudiants universitaires allemands dont nombre faisaient partie de la SDAJ (les jeunes communistes allemands), un bistrot que j'adorais, pas un seul militaire belge, du jazz, des billards à bandes et bouchons, des coins sombres, plein de fumeurs de pipes des filles sympas (pas des  putes à soldats) : Silke, Margret, Monika, Liebeth, des amis aussi comme Heinz-Jurgen Schmidt et sa femme Tina qui après mon service militaire viendront chez moi à Beaufays et moi chez eux sur une autre colline de Siegen, perdus de vue... 
Et plus tard, en début de soirée, retrouver les potes, aller au cinoche de l'armée où étaient projetés les films comme en Belgique et puis le retour par un bistrot tenu par une rousse plantureuse, Ericka, confidente de tous les ploucs, mère-poule rassurante pour tous ces jeunes hommes un peu perdus si loin de chez eux.
Pourquoi je vous raconte tout ça dont vous n'avez rien à kicker ? Pour mon plaisir à me souvenir, je vis beaucoup de mes souvenirs (tout le monde l'aura remarqué), parfois il m'arrive de les embellir, les romancer, un peu mordre sur la stricte vérité historique, oublier volontairement des éléments, sélectionner dans mon grenier ce que j'en sors et à quel moment.
Et puis je me dis aussi que parmi mes lecteurs il s'en trouvera qui auront quelque chose à dire, à ajouter, à démentir, à discuter, et moi je me dis aussi que je reviendrais sans doute sur ce texte et les autres pour les enrichir d'autres éléments... 

une découverte : une vidéo tournée dans la caserne du 1er Guides à Siegen, à l'abandon désertée depuis 1992, les images datent de + ou moins l'an 2OOO, tous les bâtiments qu'on voit encore debouts ont étés rasés depuis : 
http://www.youtube.com/watch?v=VOIGoY86L9o

vendredi 16 août 2013

SOUTENONS LA FONDATION STACY

Un petit coup de pub pour une association qui mérite qu'on la soutienne.
Soutenons la Fondation Stacy
Cliquez sur ce lien et vous saurez tout sur le projet et comment pratiquement le soutenir, bien sûr on vous demande de l'argent mais même si vous ne pouvez rien donner vous pouvez au moins faire passer le mot à vos amis et connaissances. Ce projet c'est récolter une somme de 35OO euros, 36 % le sont déjà, il faut arriver à 1OO % pour que les promesses soient concrétisées, tout est expliqué dans le lien.
J'ai lancé un appel via ma page Facebook à mes 46OO amis, j'espère qu'il y aura du répondant !
Merci d'avance pour mes amis Béatrice et Raphael et toutes celles et tous ceux qui investissent leur temps et faibles moyens dans ce projet.

Ces mots qu'on ne peut pas écrire...

Je ne suis pas un écrivain, pas même un journaliste, j'écris des textes, je colle des mots avec d'autres pour raconter, essentiellement, des choses, des événements, en rapport avec mon existence, avec ce que je connais ou idéalise de la vie, avec des personnages qui ont existé et existent encore, même morts, au vu et au su d'autres gens.
Il est donc des pans entiers de mon histoire qui, par respect pour d'autres personnes, doivent rester secrets et même en changeant les identités des acteurs ma vie à moi est trop facile à cerner et, à fortiori, mon histoire, mon vécu, par les gens qui les ont partagés ou les partagent encore. 
Je pourrais tout romancer, y mettre un personnage-hérios qui serai moi méconnaissable, en femme peut-être pour bien noyer le poisson, racontant une histoire à cent bornes de ma réalité, tarabiscotée avec des référents totalement inconnus au point que moi-même je ne m'y retrouverais plus, une pure fiction, un truc improbable et tellement biscornu que les experts de Manhattan où d'autres villes américaines y perdraient leur Portoricain. Pas sûr que j'arriverais à finir la troisième page, même en radotant sur le lieu de l'action, décrivant le décor à la façon de Jérôme K. Jérôme avec ses Trois hommes dans un bateau.
Et pourtant, peut-être pour leur rendre hommage, à celles et ceux, surtout celles, qui ont compté pour moi et qui sont disparus trop tôt, j'ai envie d'écrire, avec parfois la colère, la gravité pesante du nuage noir qui se met alors à tourner dans ma cervelle à la rubrique "mémoire". 
Mais cela ne se fait pas, des choses ne peuvent pas se dire, s'écrire, se lire, respect et pragmatisme faisant bon ménage.
Pourtant ce blog m'inspire, je pense chaque matin à ce que pourrais y écrire, y exprimer, conscient que l'écriture doit être lue, que c'est un partage, d'autant plus sur le net où, à moins de codes secrets, plein de gens, y compris accidentellement, peuvent arriver et lire sans pourtant être considérés comme adeptes du voyeurisme.
Comment écrire sans faire mal à quelqu'un ?
Ne raconter que du bonheur n'est pas réaliste, la vie n'est pas un roman, cette citation extraite de Jack d'Alphonse Daudet, je la traine derrière moi depuis des années. Qu'on le veuille ou non le bonheur des uns se fait souvent, parfois, épisodiquement, au détriment de celui des autres, de pas tous les autres mais quand même et puis trop de bonheur exposé tue le bonheur, entraîne des jalousies, des maux de ventres, des ulcères et des mots peu amènes pouvant être éructés dans des environnements plus ou moins lointains. 
Pour vivre heureux vivons cachés, c'est tout dire.
Le bonheur, comme la fortune fait des envieux même si l'argent ne fait pas le bonheur et qu'il est, en théorie, si gratifiant de vivre d'amour et d'eau fraiche ! Et quand on fait l'amour on ne fait plus la guerre et quand on ne fait plus l'amour alors ?
Bon, comme disait une de mes camarades déléguée syndicale tous le cinq mots au point qu'en fin de ses interventions on comptait pas loin de cent fois ce mot sans avoir écouté les autres, bon, disai-je... tous ces constats m'indiquent qu'il faudrait conclure cet assemblage de mots par une ultime pirouette pour que les lecteurs de mon blog aient envie de revenir lire mes déconnations, mieux même pour les inviter à commenter mes articles.
Voila, après mûres réflexions, j'ai trouvé de quoi je vais vous parler lors d'un prochain article avec plein de photos, c'est quand même une actualité qui me concerne, et pas rien que moi d'ailleurs, depuis de longs mois et dont on ne voit pas encore la fin, j'espère à tout le moins qu'en fin mai 2O14 les lendemains chanteront enfin - et bien avant au fait - et que tout marchera bien pour moi très égoïstement même avec une canne comme le Docteur House (prononcez "aw-ouse"). Mon pied, c'est quand même bien une aventure, une épopée, cet accident qui a modifié le cours de mon existence, qui, après un peu plus de vingt mois, va faire de moi - dans une quinzaine de jours - un pensionné pour inaptitude définitive à toute fonction, cette petite mort citoyenne, celle qui vous éloigne à jamais de la classe laborieuse pour ne pas dire ouvrière moi qui ne fus jamais qu'un employé scribouillard. Pire que çà, même si le mot est mal indiqué : un "fonctionnaire".
Un de mes prochains articles, avec photos saisissantes, sur le blog tournera donc (comme les mouches) autour de mon pied ! 
Vous êtes d'accord ? 
(Qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour avoir des commentaires ?)

DJU D'LA - Mes "quinze août" à moi

15 Août PC Place Delcour en 1976 ou 77

Avec le quartier des Vennes où j'ai vécu à deux époques de ma vie le quartier d'Outremeuse est certainement celui que j'ai fréquenté le plus à Liège sans pourtant jamais y avoir résidé au dela d'une nuit à la fois.
Au plus loin que je me souviens ce qui m'a marqué ce sont les frites de chez Martine, une grande friture (qu'on dit "friterie" maintenant), en face du monument Tchanchès au bout de Puits en Sock. On y allait avec mes parents manger un oeuf à la russe et des moules, avec des frites, de chaque côté de la salle il y avait des miroirs dans les quels ont se voyait à l'infini.
Je ne me souviens guère d'autres choses du quartier dans mes 17 premières années passées à Liège sinon l'Hopital de Bavière et toute l'animation qu'il y avait autour, la marchande de quatre saisons avec sa charette et les cûtes peûres.
Il m'a fallu quitter Liège, aller vivre dans un lotissement à Beaufays pour revenir beaucoup plus souvent en Outremeuse en fréquentant l'athénée Saucy puis l'ECCSA, rue Gaston Grégoire (il y a un Colruyt à la place).
Je reviendrai dans un autre article sur les lieux divers que j'ai fréquenté à l'époque et pas rien qu'en Outremeuse, dire à l'avance qu'ils étaient souvent parfumés au houblon... Ce qui m'importe en écrivant le présent articulet c'est dire à mes lecteurs comment j'ai vécu le 15 août en Outremeuse tel que je l'ai connu quelques années de diverses manières avec une constante fort alcoolisée.
J'ai connu deux éditions où il faisait si froid et pluvieux qu'il y avait peu de gens, même en Roture où ça flairait le chien mouillé, les restes de vômi de la nuit et le remugle au houblon, j'en ai par contre connu bien d'autres où ces odeurs tristounettes disparaissaient sous les saveurs grasses de foire près de la Place de l'Yser aux cuisines orientales tout Roture, aux relents de pékêt et de bouquettes rue Beauregard... Un plaisir olfactif certain pour les aveugles.
Le 15 août il y a une procession, enfin je crois, je ne m'y suis jamais attardé, il y a aussi Messe en Wallon, j'en ai entendu parler souvent sans jamais y avoir participé et cela ne m'a pas manqué je dois bien le dire, j'ai toujours raté à regret par contre les fameux tirs aux campes sur le quai derrière Saint Pholien. La fête foraine m'a souvent cassé les pieds et couté aussi en y passant avec mes enfants fin des années 8O et dans celles de 90.
Le cortège de l'après-midi ne m'a jamais attiré des masses non plus sauf en 2003 ou 2004 je crois quand j'étais marié à une géorgienne et qu'un groupe Folklorique est venu de Koutaissi, sa ville natale, danser sur leurs musiques endiablées en marchant avec nous juste derrière tout le cortège.
Les 15 août qui m'ont le plus marqué commençaient souvent la veille ou l'avant-veille et le jour même c'était plus pour récupérer ou pour faire ma première fille par exemple après une soirée tardive et un cornet de glace en rentrant à l'appartement, j'habitais alors au Quai Orban.
Oui les années se mélangent dans ma tête et les souvenirs me donnent le tournis, il y a ces quinze août avec et au profit du parti que ce soit au local d'Outremeuse avec une potale dans l'impasse sur son mur en allant "place du Tertre" par la rue Surlet, côté Musée de la République Libre ou encore bien avant Place Delcour sous les tentes de la Province avec l'expo des artisanats, bouffe et alcools d'URSS, et le bar, et ces nuit à dormir sur deux chaises pliantes et se réveiller parterre, cette nuit d'ivresse en couples improvisés dans les clubs de Roture pour se terminer chez une cama un peu en dehors du quartier pour une fin de nuit au lit juste capables de ronfler à moitié déshabillés.? Il y a celui chez un pote habitrant Roture a tenir toute la nuit du 14 au 15 à vendre de la bière et de la vodka à la fenêtre, une recette formidable !
Là j'essaye de me remémorer les années, les fois où j'ai passé plus de 24 heures debout, zig-zagant certes, parfois repu et dormant là sur un banc, là sur le sol, trop difficile à dire et tous ces lieux, la glacière où on allait chercher dans une civière un gros glaçon de 5O litres pour mettre dans les bacs frigo des stands, les concerts de jazz au podium de la Place Delcour, ceux aussi en Roture la veille, les groupes country-barakis près de la piscine.
J'y suis plus allé depuis des années, la dernière c'était en 2009 je crois avec Françoise, et mes amis de LîDjibouti Pati et Jean-Luc et Ibrahim on n'a fait que d'y passer, la veille et un peu le matin du 15 puis on a fui le monde pour visiter le centre de Liège. Cela ne manque pas, c'est vrai qu'Outremeuse sans boire, ne fut-ce même que de la bière, je crois que c'est tristounet. Et pourtant, Outremeuse ce fut aussi pour moi en 2007 de février à juin 2008 une succession de jeudis soir au chalet des pensionnés près de Puits en Sock avec les AA, faut le faire d'arriver à arrêter de boire dans ce quartier.

Voila j'aurais pu écrire plus, possible que j'en écrive encore en commentaires, j'espère que mes lecteurs y laiusseront leur touche personnelle, leurs imprerssion sur les 15 août à Dju d'la, je vais maintenant essayer de retrouver quelques photos pour illustrer l'article.  Bein voila j'en ai retrouvé qu'une (voir en haut), les autres sont dans ma tête. 

mercredi 14 août 2013

JUSTE UN PETIT BOUT D'HISTOIRE...

Une mauvaise Histoire belge, celle d'un bandit qui fut, comme Hitler en Allemagne, un élu du peuple qui servit la cause nazie jusqu'à sa mort, montant aux plus hauts grades SS jusque la fin de la seconde guerre mondiale avant de trouver refuge et hospitalité... en Espagne, celle de Franco.

J'ai retrouvé un bouquin acheté il y a des années sur une brocante, un bouquin écrit à la gloire de ce type pas une noble espagnole. Dans ce livre il y a de nombreuses illustrations, plein de photos de ce fasciste belge qui n'était pas flamand, loin de là.

J'ai sélectionné les deux photos suivantes sur une même page, je vous invite à bien lire les légendes, à bien regarder la date aussi d'une de ces photographies et à vous demander qui a vraiment gagné la guerre 4O-45 et si on doit continuer à dire que le fascisme s'était éteint le 8 mai 45 alors que subsistaient Franco en Espagne, Salazar au Portugal et que ce belge dix ans plus tard travaillait aux ordres des américains sous protection fasciste ? 

Non la peste brune ne se réveille pas depuis quelques années à la faveur de la fin des régimes communistes, il n'a jamais cessé d'exister et pas seulement dans certaines terres d'asile en Amérique du Sud.

Ce bouquin, à titre documentaire, je le joins à la bibliothèque des militants de la Fédération des Résistances.
Les photos sont petites, j'espère qu'il y aura moyen de les voir + grandes en cliquant dessus. Cela marche mais faut quand même une loupe pour lire alors... voici les légendes :
celle du haut : 141. Léon Degrelle dirigeant les travaux de construction des bases américaines en Andalousie en 1955.
Celle du bas : 142. La propriété de Léon Degrelle - entièrement conçue par lui - La Carlina
(du nom d'un chardon des pays secs), Il y vécut une dizaine d'années avant de la perdre dans une faillite immobilière. Elle fut le théâtre de trois tentatives de rapt sur sa personne par un communiste juif.

Et si on refaisait le monde ?

On est combien de par le monde, sur cette planète, dans le même espace-temps à nous dire qu'un autre monde est possible ? 

Et à essayer, sinon de le construire, de préparer le moment où nous nous serons débarrassés de celui-ci qui ne nous convient pas ou plus, et pour ce faire à combattre la forme du monde qui nous entoure avec des armes, des moyens, des processus, des idées, des idéologies...différents et souvent contradictoires ?

Le monde dont je rêve c'est un où il sera permis d'encore rêver, même si la notion de profit aura disparu et que la solidarité ne sera même plus nécessaire tant il y aura d'amour et d'entraide désintéressée dans une société où il fera bon vivre en harmonie et sécurité, entre humains, animaux, végétaux au fil des saisons sans pollution.

Très soixante-huitard me direz-vous, et pourtant j'étais trop jeune pour vivre pleinement cette époque "peace and love".

Nous, les petits belges, avec nos conflits linguistiques scrongneugneux, avec nos nationalismes de bassins, de clochers, de quartiers, notre culture bien établie de la différence où tout est classé de un a dix sur des échelles pis que celle de Richter, à chacun défendre ses conceptions du bien et du mal avec invocation(s) de tel ou tel "maitre à penser", bruits de couloirs et autres ragots de comptoirs, diplômes plus ou moins ronflants et statut social, le tout accomodé de respect, du sens du politiquement correct, du bon sens... nous les petits belges, dont je suis, même si on est petits par rapport aux Français, aux Allemands, aux Russes ou aux Amerloques sans compter les Chinois, nous les belges... il arrive que nous aussi on pense au monde de demain et même qu'on défende bec et ongle nos idées à propos de celui-ci et de tout ce qu'il y a autour dont les chemins pour y accéder.

Je pense que mes compatriotes (dans une grande majorité) approuveront mes dires, on n'est pas plus intelligents que les autres, cela ne fait pas, pour autant, de nous des cons juste bons à se prendre un rateau du style :  "one point" dans les concours Eurovision !

Alors moi je le dis, ici sur mon blog, comme je le dis collectivement avec mes amis de la Fédération des Résistances, comme je l'ai dit des années durant comme communiste ou encore délégué syndical, je veux changer le monde et mettre à la place cet autre monde du type que j'ai écrit ci-dessus et je vois pas pourquoi mon avis ne compterait pas même si je ne l'étaye pas avec des phrases d'autres, matinées en citations et autres graphiques et analyses pointues enrobés de mots qu'il faut un dico économique pour pouvoir essayer de comprendre, à croire que plus c'est compliqué plus c'est juste et pris au sérieux.

Tout le monde peut vouloir changer le monde, il n'y a pas d'autorisation à solliciter, de permis comme pour la chasse, la pêche ou conduire un véhicule motorisé. De notre naissance à notre mort, où que nous soyons nous sommes citoyens du monde, certes un petit nombre vit mieux que l'immense majorité des gens, et encore dans ces 99 % il y a des couches et des couches de fortunes diverses autant que d'aspirations différentes au changement.

Comme on dit : "chacun apporte sa petite pierre à l'édifice..." Un  peu comme les enfants rehaussent les châteaux de sable sur les plages et le lendemain parfois il reste une bosse à l'endroit qui disparaitra la marée suivante. Dans la tête des enfants seul le château décoré de coquillages restera imprimé leur vie durant, petitement, ils auront fait leur part, un début peut-être sans suite, pas grave, de changement, de construction d'un idéal, d'un rêve, d'une utopie.

Oui je suis communiste utopiste atypique, pas la peine de chercher le bouquin de référence, peut-être un jour ce sera ce blog que vous lisez, on parlera alors dans les bistrots à philosophes du Jakisme, stade suprême du Mélenchonisme ! 
Hé... pas modeste votre serviteur ! 
Rêver n'est pas (encore) interdit !

Et bien voila, encore un texte dans mon blog, j'espère que celui-ci va enfin susciter des commentaires plus que des "j'aime" sur Facebook où je fais la retape sur ce que je ponds ici, à bon lecteur...

UN JOUR JE SERAI... MORT !

C'était du temps où j'usais mes fonds de culottes à l'Athénée Royal de Chênée, j'avais une prof de Français qui était très jolie et qui m'inspirait plus que la grammaire même si, à treize ans, je rêvais de douces conjugaisons avec elle. Elle avait un faible pour moi, j'en étais convaincu. Faut dire que le Français était le seul cours que j'aimais dans cette sinistre école, et dans toute ma scolarité d'ailleurs. A chaque rédaction j'avais le maximum et, comble de bonheur, elle lisait mon oeuvre pour l'édification culturelle de mes condisciples.
Nous prenions le même bus, le 31, pour revenir à Liège, elle descendait après moi donc j'ignorais où elle habitait et souvent je me disais : "bon j'attend encore un arrêt des fois que..." mais je m'éloignais dangereusement de chez moi avec les risques de colères maternelles à la clef.
Un jour elle nous demanda d'écrire en rédaction une suite à la phrase "Un jour je serai..."
Mes condisciples écrivaient leurs futurs métiers ou même qu'ils seraient tout simplement riches. Elle nous demandait aussi d'expliquer cet avenir idéalisé...
Je restais de mon côté très perplexe, je ne me voyais pas avec un métier, un statut social particulier, mes connaissances de la vie et de la société n'étaient guère développées à cet âge, j'avais une vision des choses sans leur explication, une description presque uniquement photographique avec, de plus, peu de profondeur de champs. Je faillis écrire "communiste", certainement par goût déjà affirmé de la provocation mais je ne savais guère expliquer le terme... le temps passait et ma feulle restait avec ce début de phrase qui me désespérait. 
Autour de moi les futurs médecins, notaires, gendarmes, journalistes et acteurs noircissaient leurs feuilles de cahier Atoma à toute vitesse. Et moi j'étais comme paralysé.
Un peu comme quand on joue au Scrabble en Duplicate, qu'on est sûr d'avoir un mot de sept lettres et qu'on ne trouve pas où le placer et que le temps s'égrène inexorablement, quand la sueur perle au front et que le coeur bat vite, qu'on sent qu'on va se prendre une pelle et qu'on sera ridicule après avec autour les sourires entendus des autres.
Et la prof de dire en me regardant : "je ramasse les feuilles dans cinq minutes, il est temps de conclure, il est temps de relire et corriger ses fautes".
En d'autres temps j'aimais ce moment, ayant terminé d'écrire bien avant les autres, sûr de mon orthographe je regardais les autres courir après le temps perdu, s'énerver, souffler, rougir... Mais là c'était moi le pris en faute... rien ne venait alors dans un réflexe comme au Duplicate, placer en vitesse quelques lettres, un bête mot pour ne pas prendre un zéro. quatre lettres M : deux points, O : un point, R : un point et T : un point... sur le jeu vide, mot compte double : dix points !
Vite... expliquer... la panique, le compte à rebours est en marche, elle a quitté son siège et s'apprête à descendre chercher les copies...
Comme un automate je me surprend à écrire "ni fleurs, ni couronnes".
Elle prend ma feuille, lit, me regarde d'un air plus que dubitatif, continue sa récolte et la cloche sonne, tous les moineaux s'envolent vers leurs arrêts de bus, moi aussi et cet après-midi-là un collègue la ramène en voiture.
Je passe une très mauvaise nuit, trois jours même car c'est le week-end, impression d'avoir mal fait de m'être complètement discrédité auprès d'elle.
Lundi, fin de matinée, l'heure de Français, elle rend les copies fort rougies, la mienne porte dans le coin supérieur 9,5 sur 1O et TB puis son paraphe. Elle ne lit pas mon travail, elle ne lit rien d'ailleurs, efface l'équation du tableau puis se retourne vers la classe en me fusillant du regard et elle commence la leçon de grammaire.
Pourquoi 9,5 et pas 1O ? 
Je vis mal ce que je considère un échec, je me dis aussi que c'était un fameux coup de poker mais à ce jeu-là on gagne ou on perd, on a pas presque tout, on a tout ou rien, pourquoi ce demi-point en moins ?
Pourquoi cette impression pesante du non-dit, je suis mal là, c'est comme si nous étions amants au bord de la rupture. J'en ai rien cirer du subjonctif, je tête mon bic en suivant le mouvement de son corps quand elle écrit haut sur le tableau vert, cette mini-jupe moulante qui d'habitude me met en joie... là je la trouve vulgaire et indécente.
La cloche sonne, tous les moineaux s'éparpillent sauf moi, je reste bêtement à ma place à la regarder remettre ses affaires dans sa malette.
Je cherche son regard, elle me fuit, j'en suis convaincu.
Elle m'ignore, enfile son manteau et passe près de moi sans me regarder.
J'ai l'impression de me liquéfier, pas moyen de sortir un mot.
Elle se retourne et me lance : "je t'ai retiré un demi point parce que tu as fait une faute dans ton nom de famille, sinon j'ai trouvé ton travail vraiment génial !"
La porte s'ouvre et se referme, je sens le courant d'air, je m'envole et regarde la page Atoma, dans la marge, mon nom... j'ai écrit "Chevavalier", la honte !
Deux jours plus tard mes parents sont convoqués chez un psychologue du PMS qui leur parle de mon problème de déviance, d'intérêt trop marqué à mon âge pour la mort, ils ne comprennent pas et le soir je ramasse une copieuse engueulade.
La prof est malade, je ne la revois plus et l'année suivante je change d'école. 
Plus tard j'apprendrai que cette prof avait été victime d'une "longue et pénible maladie" dont on ne sort que les pieds devant.

En principe et en général après un texte du genre il est d'usage de mettre un mot en guise de conclusion, de morale, j'en mets pas - on en pense ce qu'on veut.
Vos commentaires sont les bienvenus.
Tous ensemble, tous ensemble... les psychanalystes !

mardi 13 août 2013

UNE PHOTO POUR IDENTIFIER LE JAK

Une petite photo pour me situer un peu pour les gens qui ne me reconnaitraient pas, c'est ma camarade Laurence David de la Fédération des Résistances qui l'a faite hier devant le Parlement Wallon au Grognon à Namur, le gueulophone c'est mon cadeau de fête des pères de mes deux plus jeunes enfants Foriane et Pierre et mon chapeau est un véritable "Stetson" made in USA m'offert par Françoise il y a plus de deux ans au Marché de Noël à Louvain la Neuve, un détail supplémentaire : mes lunettes viennent d'une boutique style Kruytvaat et ma chemise est tellement vieille que je ne sais plus d'où elle vient... Ah oui le bic dans ma poche est de Handicap International... voila, comme ça vous avez une idée de qui je suis. 

Hop ! C'est encore une fois parti pour de nouvelles écritures on line !

Bébé Jako a encore trouvé un nouveau jouet !

Juste découvrir ce blog, voir si je m'y sens bien pour écrire, pour me lire d'abord, pour proposer mes écrits à mes amies et mes amis du virtuel et du réel.
Je n'ai plus rédigé de blog depuis quelques années, leur préférant les sites et aussi - comme bien d'autres - le réseau dit "social" le plus couru : Face de Bouc...
Un blog c'est bien à condition de l'entretenir, de le populariser, de fidéliser son audience et surtout de ne pas se décourager si des écrits restent sans réponse, sans avis, sans critique bonne ou mauvaise. Je ne sais pas non plus si "Blogger" assure un référencement de ses blogs, un forum de blogger's.
Bon, c'est vrai j'aime écrire et sur plein de sujets, un peu ce qui me passe par la tête le matin peu avant de m'extraire du lit dans un demi sommeil, tout se bouscule et les priorités émergent, il me faut vite les traduire, les mettre sur "papier", en dégager le nectar à conserver, celui que je diluerai peut-être dans la même journée ou plus tard pour en faire je ne sais pas précisément quoi même si - quelque part - les idées se rattachent à l'une ou l'autre de mes idées, de mes militances, des projets qui me sont chers.
Pour moi l'internet est un utilitaire, un moyen, une boite à outils dont je découvre chaque jour les propriétés et le mode d'emploi sans trop bien m'y retrouver, sans prendre le temps, le recul nécessaire pour bien sauter l'obstacle ou le vide. 
L'internet est une banque de données à laquelle, comme toutes les banques, je n'accorde qu'une confiance limitée et ai beaucoup de mal à y trouver mes propres intérêts. 
Je patauge, comme je l'ai fait durant ma jeunesse lors de tous ces cours de natation avec ceux qui comme moi étaient confinés en piscine dans le coin des "justes baigneurs" quand on ne s'occupait que des futurs champions scolaires ou militaires collectionneurs de longueurs, brevets, médailles et autres coupes gravées de titres pour la postérité et ramasser la poussière au dessus des étagères d'un bistroquet servant de local aux sportifs sortant de l'eau pour plonger avant terme dans la bière !
Voila, je me prépare donc à poster mon premier article - celui-ci - sur mon nouveau blog. Après cela il me faudra décorer un peu pour que mes lectrices et lecteurs aient envie de visiter la page et surtout d'y revenir. Une belle façade c'est mieux, çà aide même si derrière il y a peu à visiter...
Je vais aussi parler du blog un peu partout où je hante le net, faire de l'auto-pub, certaines vont encore me qualifier de prétentions que je n'ai pas et de narcissisme mais ce terme ne me dérange pas puisque je reconnais l'être. 
Point final. A cet article du moins...une petite relecture pour les coquilles, fautes en tous genres et puis... mais je pense que Françoise va m'appeler pour manger, vite prendre mon glucophage !