mercredi 20 novembre 2013

Julos...et les gendarmes !

Cela se passait en 1974, je ne travaillais pas, je n'étais plus à l'école, je glandais chez mes parents à attendre de toucher du chômage. En ce temps-là je m'occupais en militant à la Jeunesse Communiste, je passais mes journées à "ranger" dans des caisses des tonnes de bouquins, grands classiques du Marxisme-Léninisme pour qu'on les conduise dans un autre local que celui de la rue Grétry (à Liège) promis à la démollition proche. Cela me permettait de dire que je "travaillais" même si cela ne me rapportait pas le moindre centime.

Ces livres étaient entassés dans une pièce humide au deuxième étage et descendre une caisse remplie par l'escalier au fines marches relevait de l'exploit, souvent nous descendions une volée d'escaliers sur les fesses tandis que la caisse en carton nous "explosait" dans les mains et les livres puant le moisi se répandaient plus loin dans les escaliers perdant au passage : là des pages, ailleurs un bout de couverture. Comme on n'en finissait pas et que bientôt les scellés allaient être mis sur le local nous entreprimes de descendre les livres restants par la voie des airs, jetés d'en haut ils se fracassaient sur la verrière qui elle finit par céder sous le poids, et la pluie en prime pour un recyclage avant la lettre ! Quel gâchis, digne de gauchistes, ceux qui gauchissent.

Il y avait deux jeunes militants avec moi, une frère et une soeur, Maria et Pierre S. russes par leurs parents immigrés à Liège depuis longtemps pour je ne sais quelle raison, ils devaient avoir 15 ans, j'en avais presque 21 j'étais déjà le vieux, je commandais la manoeuvre, c'est que nous n'avions que quelques jours pour tout sortir pour qu'on porte çà à la Rue Saint-Léonard, siège du Parti, où on dégageait aussi une pièce encombrée pour y mettre cette "bibliothèque".

De ce temps-là, ayant raté mes études au grand dam de mes parents qui avaient voulu me mettre à la gendarmerie disant "qu'il n'y avait pas de sot métier" et que pour un mec sans diplôme comme moi c'était pil-poil l'emploi qui convenait. 
Moi j'étais pas chaud, et j'osais rien dire à mes petits camarades qui finirent quand même par le savoir et certains, des décennies plus tard, d'avoir des doutes à mon égard comme si j'étais un flic infiltré. 

Fin 73,  j'avais passé des examens de recrutement comme candidat sous-officier puis candidat-sous-officier d'élite à la gendarmerie et les avais brillament réussi, même les épreuves de maths, c'est dire si c'était facile ! Calé à la visite médicale pour strabisme convergent de l'oeil gauche. La personne me pistonnant dans cette grande maison conseilla à mes parents de me faire opérer pour réussir la partie médicale du second examen réussi. Opéré début novembre, un cata de plus pour mes parents : comme je n'étais plus bénéficiaire d'eux pour la mutuelle le 1 novembre, ils ont du se chiquer l'opération et mes deux jours d'hosto à 1OO % ! 
Las, j'ai échoué pour le même motif, même si je ne louchais plus, le médecin de la gendarmerie me dit, le sourire en coin, que mon strabisme était en fait ma carte du Parti Communiste dans mon porte-feuille. 
Cela plongea mes parents dans une haine profonde de la gendarmerie et ils apportèrent du coup un grand soutien aux amis communistes et à mon Parti !

Mes parents me laissèrent dont travailler gratos pour le Parti Communiste faisant croire aux voisins que j'avais un job au parti, que j'y avais été pistonné par je ne sais quel député ou sénateur inventé par eux de toutes pièces, d'ailleurs j'allais y devenir "directeur de l'information" et j'avais deux apprentis sous mes ordres. Chez mes parents, ma mère surtout, il fallait soigner le "qu'en dira-t'on ?".

Or donc un  soir de mai ou juin 1974, il faisait bon je suis rentré à la maison avec l'idée de, pour une fois, regarder la télévision, au Parti on m'avait conseillé une émission avec Julos Beaucarne, ce chanteur belge très apprécié à gauche... mais c'était sans compter sur mes parents, ma mère surtout, vissés à la télé chaque soir à regarder RTL et TF 1, en fumant cigarette sur cigarette et buvant leur Stella à température de la pièce, surtout les variétés les plus nulles, alors quand j'ai proposé l'émission intello avec Julos, j'ai vite compris qu'il allait être temps de voler de mes propres ailes. 

J'essuyais un refus catégorique avec tout le rappel de frais pour moi depuis ma naissance en plus que je n'avais pas encore duant 2O ans ramené le moindre salaire, la moindre contribution au ménage et que, si j'insistais, je pouvais "prendre mes cliques et mes claques" et partir à tout jamais du cocon familial.

Pragmatique mais surtout peu aventurier, je fermais ma gueule et pris en horreur Julos Beaucarne et ses chansons.

Au 1 juillet 1974, l'ONEM me trouva un job de porte-mire dans un bureau d'études travaillant sur les grands chantiers, deux semaines de boulot puis les congés du bâtiment (auxquels je n'avais pas droit en argent) donc un demi mois de salaire pour commencer, quatre mille francs, (100 euros), juste de quoi m'acheter ma première chaine stéréo pour écouter en boucle les deux seuls 33 tours que nous possédions (Le Concerto de Varsovie et le concerto pour une voix de Saint-Preux), fin août j'allais toucher encore un salaire amputé autour de 7OOO francs (175 euros) et là je compris ce que cela voulais dire "gagner sa vie"... mes parents me laissant payer la note du Super GB de Chênée le premier samedi du mois : 5OOO francs ! C'était pour commencer, mon salaire complet était de 92OO francs (230,00 €) après j'ai dû participer à l'eau, l'électricité, le gaz, je devais payer pour téléphoner, mon bus pour aller au boulot, en fin de compte en travaillant 41 heures par semaine avec deux heures de déplacement par jour, j'avais en main quasiment moins que l'argent de poche qu'on me donnait quand je ne travaillais pas ! 

Et pourtant j'allais seulement quitter la maison de mes parents en septembre 1977, mais il y a d'autres histoires entretemps, ce sera pour un autre jour. Désolé pour les lecteurs qui pensaient que j'allais écrire plein de choses sur l'ami Julos Beaucarne, ce sera pour une autre fois avec un très bon souvenir solidaire avec lui dans une grève de la faim d'amis kurdes à liège bien plus tard !

Voila encore un espace temps qui pourra s'intégrer dans mes "mémoires" si un jour j'arrive à mettre bout à bout les morceaux, dites-moi en commentaires ce que vous pensez, même si vous en pensez du mal, merci !

mardi 12 novembre 2013

Les lundis citoyens contre le TSCG au Grognon à Namur !

cliquez sur les images  pour les voir + grandes
LES LUNDIS CITOYENS AU GROGNON A NAMUR...
Le premier lundi citoyen contre le TSCG le 8 avril 2013
Depuis les années où je milite pour des causes le plus souvent utopiques j'ai toujours été dans l'organisation des manifestations publiques, jetant des idées en pâture avec plus ou moins de succès. 
Aujourd'hui mon propos concerne une aventure extraordinaire que nous vivons à quelques-un(e)s, trop peu, à Namur chaque lundi depuis le 8 avril 2013, l'occasion pour moi d'entr'ouvrir ma boîte à souvenirs perso 

Mon "plus gros coup" restera sans doute le titre et la démarche de la première manifestation contre le centre fermé de Vottem (qui n'existait pas encore, en 1977) : "Les rubans de la Solidarité contre les barbelés de l'exclusion".

5000 manifestants allant accrocher aux barbelés de l'ancienne caserne militaire autant de rubans de toutes les couleurs... de ce temps-là on n'avait pas encore les appareils photos digitaux et je n'ai plus de traces de cette manifestation haute en couleurs que dans mon disque dur interne quelque part en cervelle !


Marcel Levaux et sa canne à pêche
Plus jeune alors que j'animais la section de Chaudfontaine du Parti Communiste je me rappelle de deux idées saugrenues, la première en novembre 1976 lors de la fête fédérale du PCB (les communistes étaient en belgo-belges à l'époque) nous avions un stand et sur celui-ci histoire de faire un peu de sous j'avais imaginé une pêche aux canards
Catherine D. dans le stand

Quelques temps après en janvier 1977 je crois nous organisions à Vaux-sous-Chevremont la "Fête Rouge", un bal qui se voulait populaire animé par moi à la disco avec du matériel dont je ne savais pas me servir et qui faisait un "blanc" de 3O secondes entre chaque disque, un couple de camarades (encore amis sur Facebook) fâchés sur mon organisation les obligeant à rester en cuisine tout le temps quitteront d'ailleurs le parti en cours de soirée en claquant la porte. Le résultat financier de cette fête fut, en plus, assez minable avec une boni de quelques dizaines de francs !

J'ai eu aussi ma grande période Cherattoise où j'ai travaillé, avec d'autres amis de tous bords à des projets qui continuent de fonctionner pour la plupart où qui ont l'air à l'arrêt comme le Charbonnage du Hasard mais où on sent poindre des choses intéressantes et j'en porte une partie même si j'ai quitté ce quartier il y a près de trois ans, faut que je le fasse ce bouquin, rien que pour les 17 années passées à Cheratte il y a de quoi remplir des paquets de pages
7 octobre 2002
Avant d'en arriver aux lundis citoyens, dont je ne revendique pas la paternité, ou alors partagée, il me faut encore vous conter une initiative syndicale, celle des citrons pressés, mon amie Edith (sur Facebook) et d'autres doivent s'en souvenir. 


Le Bourgmestre de Liège aussi qui, depuis un incident à cette occasion, ne sait plus me sentir. Nous avions organisé une mini manif dans le hall du CPAS de Liège où nous avions pressé une grande quantité de citrons devant la presse, c'était le temps où il y avait encore des journalistes qui se déplaçaient avec un photographe, nous avions mélangé le jus avec de la grenadine sensée être notre sang et avions partagé ce cocktail syndical avec les conseillers du CPAS lors d'une action de protestation. 

Les restes des citrons mis dans un sac en plastique noir dans un recoin de notre local syndical. Un bon mois après nous sommes partis en manifestation à l'Hôtel de Ville puisque le CPAS, notre employeur, nous disait que c'était pas lui le responsable mais la ville.  

Là Monsieur Demeyer a accepté de parler à une délégation sur le seuil de la Violette, nous étions deux, le regretté Guy Lemmens et moi, nous lui avons remis le sac noir puant le citron pourri dans les mains et le sac s'est "laissé allé", tout sur ses belles chaussures qui avaient l'air neuves, pas content le mayeur, plus question de discuter avec nous !

Beaucoup moins loufoque mon idée en mai 2007 d'aller à contre-courant de mes amis djiboutiens en les forçant à organiser avec notre association LîDjibouti une conférence sur les Mutilations Génitales Féminines avec, sous-jacente l'idée de créer un collectif d'associations et de citoyens sur cette problématique.

Même si je ne m'en occupe plus que via la gestion d'un groupe de plus de 2OOO personnes sur Facebook, un service existe et le CLMGF est une réalité incontournable à Liège, et loin de mois l'idée de me dire être celui qui a tout fait, j'ai impulsé des choses et plein de gens ont pris leurs responsabilités pour faire de ce projet une réalité tangible !
La conférence de presse CLMGF
du 6 février 2008 

Je pourrai encore vous en raconter d'autres, faudrait que je pense à écrire un bouquin un de ces jours dans qu'Alzheimer ne frappe pas à ma porte. 
Venons-en à ces fameux lundi citoyens qui existent depuis le 8 avril 2013, nous sommes trois à n'en avoir raté aucun, Freddy, Françoise et moi et hier c'était le 32ème !

En 2012, ne retrouvant pas dans le Mouvement de Gauche l'idée que je m'étais faite d'un front de gauche à la belge m'est venue l'isée de lancer un mouvement citoyen qui ne serait pas un parti, qui n'irait pas aux élections et qui oeuvrerait pour rassembler toutes les associations altruistes, les syndicats de travailleurs, les partis politiques progressistes et enfin les gens, les citoyens, ceux dont on achète les voix via des promesses qu'on ne tient pas ou si peu... C'est ainsi que peu à peu et via Internet surtout, s'est construite la Fédération des Résistances.


C'est une réunion avec nos amies de Constituante.be qui fit que nos deux associations lancèrent ce pari un peu fou de manifester chaque lundi jusqu'au moment ou le TSCG serait voté (ou rejeté) au Parlement Wallon à Namur

Je vais ponctuer mon texte par des photos de ces lundis citoyens, toutes les photos (et vidéos) sont sur le site de la Fédération des Résistance dans les (5) pages intulées "Actions FdR" http://www.federesist.org 
Le 15 avril 2O13
encore le 15 avril 2013
Photos de groupes souvent prises par notre ami Christian Delwiche, le témoin de la vie Namuroise, photos de nos diverses actions parfois un peu spectaculaires, jugez-en...
L'enterrement de Madame Démocratie
Les Femen's et les Z'hommen's
en lettres de sang !
La Playa del' Grognon !
Vamos a la playa !
Il a fait beau tous les lundis à notre playa !
Depuis quelques semaines c'est la nuit !
Toutes ces photos pour dire à mes lecteurs qu'il n'est pas toujours besoin de se payer une tronche d'enterrement pour manifester, il n'est pas non plus nécessaire de se saoûler la gueule pour être dans l'ambiance. j'aurais bien voulu vous faire un texte plus long, plus explicatif, avec plus de photos mais c'est fou, depuis que je suis pensionné je dois courir après le temps, et il court vite le salopard !
Si vous êtes arrivé(e) à lire jusqu'ici sans vous endormir ou me vouer au Gémonies, d'abord je vous remercie du fond du coeur, ensuite je vous invite à me laisser un commentaire ! Merci d'avance !


mardi 29 octobre 2013

JOYEUX TROISIEME AGE !

Purée, si je commence à répondre perso à chacun des messages pour mon annif' sur Facebook, et çà n'arrête pas depuis hier soir - j'atteinds déjà plus de 3OO ! - va me falloir un sacré paquet d'heures !

Donc je le fais collectivement, à l'emporte-pièce, je prends le beuglant du lundi au Grognon, celui de la FdR, et je crie dedans BON ! BON ! BON ! UN TOUT GRAND MERCI ! BON ! BON ! BON ! ON FETE CA LUNDI !

Tant qu'à faire, en live, le 4 novembre au Grognon contre le TSCG ! Que cela serve à quelque chose ! Je vous y attends dès 18 H 45 et on y aura comme invité le Président du Parlement Wallon, c'est encore mieux !

Ceci dit j'entre de plain pied dans le 3ème âge, déjà que j'étais pré-pensionné depuis le 1 septembre, mais j'ai pas encore le bus et le train gratos, faut 65 balais pour çà. Me voici donc hors du circuit du travail à ronchonner comme tous les vieux de mon âge qui commentent les articles des gazettes, à rebacher mes souvenirs et vieilles rengaines trop longtemps fredonnées, un pied dans la tombe, déjà. A propos de pied, mon gauche nécessite toujours les soins d'une infirmière chaque jour, 1OO euros par mois, c'est lourd, heureusement les infirmières sont sympas.

Ce matin Françoise m'a demandé ce que je voulais manger pour mon anniversaire, le soir, j'ai dit "des frites", celles de la friterie sur le parking qui sert de marché du soir en saison le vendredi soir à Villers-la-Ville, les brochettes de boeuf y sont délicieuses, je vous recommande cette "bawète" où le patron (pour les alcolos) offre un verre pour attendre son tour, j'y vais jamais c'est tout dire.
En famille, je fêterai vraiment mon anniv (et celui de mes deux fils) aux alentours de Noël quand j'aurai retouché des contributions, je ferai une grosse tambouille !

A propos de tambouille, à la mi novembre c'est la fête à l'école de Françoise, leur Marché de Noël, comme l'an passé je vais faire de quoi remplir au moins 5O assiettes de boulets à la liégeoise et le jour-même sans doute faire la caisse, histoire de ne pas me "les geler" à ne rien faire, j'aime bien ce genre de projets et on en a d'autres... la fille aînée de Françoise qui va accoucher, on va pouvoir jouer de temps à autres les grands-parents, garder le moufflet pour permettre aux enfants de sortir, de respirer un coup ! 
Non, j'ai pas de projets de vacances, de pays lointains, je laisse cela pour une autre vie, préférant servir à quelque chose ici avant d'être gaga. Encore plus gaga ! 
Voila c'était un déluge de mots pour con-célébrer mon anniv', mes 6O berges, 60 balais, 60 bougies....
Ah oui on fêtera çà aussi avec les 6O de Françoise l'an prochain en Août sous les éoliennes à Marbais, un samedi probable... on fera un Doodle !
En attendant, RDV lundi (le 4 novembre) au Grognon à Namur à 18 h 45 !
Et vos commentaires sont les bienvenus ici.

vendredi 25 octobre 2013

Condamnés à retourner en enfer

"Etant donné le grand nombre de personnes interceptées mardi et la présence d'autres Afghans dans les centres pour lesquels un éloignement est déjà prévu, il n'était ni humain, ni opportun de les laisser en centres fermés. L'Office des étrangers a décidé de les relâcher puisqu'un rapatriement à court terme n'était pas possible à ce stade"

Cette citation est de Maggie De Block, la Secrétaire d'Etat à l'Immigration, médecin généraliste de profession, libérale d'appartenance politique. Cette femme, qui séduit tout ce que la Belgique compte de racistes et autres apprentis-fascistes, dépasse même Bart Dewever dans les intentions de vote en Flandre pour 2014.

Populaire elle l'est, aussi en Wallonie et à Bruxelles où on l'approuve de casser du bouc-émissaire, l'étranger et plus particulièrement celui qui a l'air islamique et surtout qui résiste, qui insiste et chez qui nos militaires "risquent leur vie pour le maintien de la paix" où il refuse de retourner. Qu'on en ai tué un à son retour à Kaboul ne tracasse personne, il ne faut surtout pas laisser l'électorat se tourner vers les seules listes fascistes, il faut aller dans le sens du vent même s'il charrie des odeurs de souffre et d'excréments.

Plus on va avancer vers les élections, plus les belges seront atteints dans leur pouvoir d'achat, avec ce TSCG appliqué avant la lettre, avec toutes ces mesures associales, pas touche aux vrais responsables de l'Europe aux banquiers en passant par les lobbies et les USA, en gros le capitalisme, c'est loin et "on ne sait quand même rien y faire", reste le bouc-émissaire de service, celui qui va s'en prendre plein la gueule (ils en ont déjà l'habitude) : les Afghans (qui fuient les Talibans - islamistes radicaux - qui ne sont plus au pouvoir mais qui sont en passe de le reprendre avec l'appui discret des USA selon leurs stratégies de la la géopolitique assez complexes que pour en devenir totalement incompréhensibles). Un peu comme en Syrie où ces mêmes USA et leurs amis soutiennent une opposition dont ils savent qu'elle est sous contrôle de leur ennemi (dit) juré Al Qaida.

En attendant "c'est todi li ptit qu'on sprôtche", et le petit ici, c'est l'Afghan !

Enfin c'est un peu réducteur de dire cela, depuis une bonne quinzaine d'années qu'existent les centres fermés et 28 ans qu'ont vraiment commencé les traques d'étrangers demandeurs d'asile dans notre pays, l'immense majorité des expulsés ne furent pas Afghans, loin de là, Certains Afghans ont même bénéficié d'un bon accueil, du droit d'asile durant une dizaine d'années, ce n'est que depuis un peu, moins de deux ans, que le peu qu'ils sont dans notre pays sont chassés, enfermés, expulsés alors que justement la situation dans leur pays empire au point que le Ministère des Affaires Etrangères belge déconseille cette destination aux voyageurs.

Les Afghans sont la face visible de la honteuse politique d'asile de notre pays, il faut les saquer, les décourager, c'est qu'ils sont coriaces ces gens !

Eux sont d'ailleurs une belle leçon pour nous les petits belges humanistes, politisés à gauche, ne sachant jamais s'unir pour faire progresser des idées, pour nous protéger vraiment de tout ce qui nous menace globalemlent comme le TSCG, chacun sa boutique et tout passe, tout casse...et on se lamente... même pas capables de s'unir pour les élections de mai 14. Aussi con que dramatique !

Les Afghans ne sont qjuje 5OO, pas grand chose, mais sont unis, ce sont eux qui ont fait le gros des participants au concert d'hommage à Sémira Adamu en septembre en y arrivant tous ensemble en manifestation, c'est tous ensemble qu'ils sont délogés des lieux ionconfortables où ils trouvent à dormir quelques heures, quand on sait le nombre de locaux disponibles dans les syndicats, les machins culturels dépendant des partis et organisations progressistes qui pourraient les abriter, c'est ensemble qu'on les matraque, gazent, colsonnent et emmènent aux casernes à Eterbeek. Et nous ne somme guère nombreux avec eux sur le terrain nous les belges de gauche, à commencer par moi au chaud en Brabant Wallon derrière mon écran d'ordinateur.

Eux ils se battent pour un droit fondamental, le droit de vivre et s'ils ont quitté leur pays et ont demandé le droit d'asile c'est parce qu'ils croyaient que la Belgique, et plus largement l'Europe, pouvait les aider, leur reconnaître ce droit, leur permettre de mener une vie conforme à la dignité humaine. NADA ! Désillusion permanente et de pire en pire chaque jour et ce sont eux qu'on tient pour victimes expiatoires, balles de ping-pong qu'on se renvoit de communes socialistes à communes libérales, là où il a des CPAS pourtant et tant de structures sociales bien subsidiées avec de gens si valables qu'on les paye à + de 15 mille euros par mois pour aider les gens !

Bon je vais me relire, corriger un max les fautes d'othographe, de frappe et d'énervement et m'en vais penser un peu à ce qu'on pourrait faire avec des amis sur le net pour aider pratiquement les amis Afghans pour qui l'hiver sera encore plus rude que pour "nos" sdf qui eux sont aidés financièremlent par les CPAS, sauf ceux qui ne veulent pas en entendre parler pour mieux dire que les "autorités" ne les aident pas.

Que diriez-vous si on y pensait ici sur mon blog loin des trolls et autres moralisateurs, récupérateurs et cireurs de pompes ? Suffit d'utiliser la rubrique des commentaires ! Over !

jeudi 24 octobre 2013

Vent favorable...

Non ce n'est pas un bruit de couloirs, j'ai bel et bien  accés aux archives me concernant à la Sureté de l'Etat et par extension à la CIA, puisque des passerelles existent dans ces filières d'(e) (r)enseignement.

A la page 134 je relève ce fait résumé comme un article de journal sur quelque chose dont j'avais oublié moi-même l'existence :

"L'intéressé a commis un acte terroriste dissimulé par son jeune âge (12 ans) au sein de son école à Liège le..... (date illisible), en plein cours d'Histoire, il a émis un pet non bruyant qualifié : "vesse" par l'intéressé revendiquant sa forfaiture à la récréation à ses condisciples, en fait, un gaz avec une forte odeur de chou pourri qui a eu pour effet d'incommoder le professeur et les 20 autres élèves présents dans la classe, dont le fils d'un chargé d'affaires de l'Etat d'Israel. Un procédure B4O d'urgence a été immédiatement enclenchée afin de déterminer la nature du gaz utilisé. Il s'avère que la mère de l'intéressé aurait préparé la semaine auparavant du chou - "djote" dans la langue du pays - comme c'était le "mardi gras" selon une tradition locale "pour ne pas être mangé des mouches". Le reste de cette préparation aurait été mis au frais et le dimanche suivant reservi à l'enfant. Il semble que le plat ait pu être contaminé par une bactérie de type AK44 de fabrication tchèque. Comme il n'y a pas eu de suites cette affaire, celle-ci est classée sans suite."

Je vous ai effacé volontairement des divers codes chiffrés rendant ce document quasi illisible au profane, l'avantage de ces archives c'est qu'elles sont mise à jour en permanence, c'est ainsi qu'il y a quelques minutes je suis allé à la toilette et à mon retour à la page en cours (298765ème page) je lis dans le déluge de chiffres et signes caballistiques divers : "l'intéressé vient d'écrire sur son blog perso l'histoire lui arrivée telle que décrire en page 134 de ses archives, la procédure d'urgence 17C14D19-2O est enclenchée afin de déterminer comment l'intéressé est en possession de ses archives..."

Un peu inquiétant cela, j'entends les chiens d'à côté qui hurlent à la mort comme quand il vient des véhicules à sirènes, même quand c'est inaudible pour moi, un hasard ou bien la procédure 17C14D19-2O ?

J'ai peur ! C'est drôle.

mercredi 16 octobre 2013

Rendez-vous le 25 mai à 2O h en Belgium.be

Je cite la chronique du Moustique :

""J’étais hier au stade Roi Baudouin avec ma perruque Fellaini, et donc après la fête, comme tous les Belges, je me posais deux questions.
D’abord, est-ce que nos Diables rouges vont gagner la Coupe du Monde ? La réponse est facile : évidemment que oui !
La deuxième question est plus délicate : est-ce que les Diables vont sauver la Belgique ? Je ne dis pas ça parce qu’un sondage vient justement de faire tomber la N-VA sous la barre des 28% en Flandre, c’est-à-dire pour la première fois en dessous de son score des élections de 2010. Je dis ça parce que, ce week-end, j’ai entendu tous les grands politologues dire que – non, non, non – le foot et la politique, ça n’a rien à voir ! Les gens font tous bien la différence ! Ça n’a aucun rapport… J’ouvre une mini-parenthèse pour signaler qu’aucun de ces grands politologues n’avait prévu un tel raz-de-marée  de la NV-A en 2010. Donc moi aussi j’ai le droit de jouer à politologue…
Et comme j’ai un sale petit esprit de contradiction, j’ose le dire : oui, les Diables vont sauver la Belgique ! Attention, je ne dis pas qu’Eden Hazard, Kevin De Bruyne ou Thibaut Courtois vont faire dégringoler la N-VA à 6%, et que donc Bart De Wever aura la bonne idée de s’exiler en Antarctique ou sur la planète Mars. Mais je fais un pari : chiche que le 25 mai prochain, la N-VA perdra les élections ? Mais d’abord, c’est quoi, pour la N-VA, perdre les élections ? Perdre les élections, pour la N-VA, c’est ne pas les gagner avec 30% des suffrages en Flandre. C’est ne recueillir « que » 23, 24 ou 25%. Donc permettre d’autres coalitions et ne pas pouvoir bloquer le pays. C’est ça, perdre les élections, pour la N-VA : manquer de ces 3 ou 4% qui font toute la différence.

Et c’est là que nos petits Diables interviennent. Il faut ne jamais sortir de son bureau de politologue pour ne pas percevoir que dans cette euphorie des Belges autour de leur équipe nationale, il y a une quête éperdue d’un élément fédérateur. Chez les Diables, il y a de la solidarité et du lien. Le contraire de ce que propose le politique depuis tant d’années. Et surtout, le contraire de ce que propose la N-VA. Et donc, chiche : le 25 mai prochain, une partie des électeurs de la N-VA s’en ira pour ça. J’insiste : une partie seulement. Les 3 ou 4% qui font toute la différence, justement…
D’ailleurs, rassurez-vous : juste avant le 25 mai 2014, on va en manger à tous les repas, du Diable rouge. Les Diables sont en stage de préparation, les Diables font une promenade, les Diables jouent au kicker, les Diables font leurs bagages pour partir au Brésil justement la semaine qui précède le dimanche des élections. Et puis surtout, comme la Coupe du monde débute le 12 juin, les Diables n’auront perdu aucun match officiel avant le jour des élections !
Voilà, je tiens le pari. Et vous savez ce qui est bien ? Si je gagne, avec donc une N-VA à 23 ou 24%, les politologues pourront toujours dire que les Diables n’y sont pour rien, puisque je ne pourrai pas le prouver. C’est ça qui est chouette, avec les Diables rouges : tout le monde est content !

Vincent Peiffer"

Après cela je me dis que mes suppositions de mon article précedent sont tout aussi valables que celles de ce joiurnaliste qui n'est pas politologue et certainement pas Marxiste de surcroit. Qui ne fait donc pas partie,, comme d'autres personnages bien pensants, de la "société civile" aptes à étaler leurs flots de certitudes bardées de diplômes.
Je ne suis pas non plus un institut de sondage et ma marge d'erreur en est forcément flexible de 0,01 % à 99,99 %, de plus je ne suis pas objectif, primo parce que je suis un ancien membre du parti des dinosaures, secundo parce que je ne suis plus membre d'un parti tout en me prétendant de gauche... un lâche en quelque sorte qui devrait concrétiser ses idées en adhérant à un parti. C'est vrai qu'il y a le choix à "gauche", et pourtant je reste un éternel insatisfait, alors j'ai choisi, mon parti est et sera celui des citoyens organisés ou non.
Des citoyens qui en ont ras le bol des batailles de chapelles, des références aux faux ou vrais bilans positifs et autres avatars de l'Histoire comment on l'interprète chez tel ou tel intello, analyste, spécialiste, approuvé ou maudit. Clochemerle planétaire !
Des citoyens qui ont envie de vivre et d'offrir à leurs enfants et petits enfants un monde plus juste, plus humain, débarrassé du capitalisme et de tous ses avatars, un monde heureux où la nature et les autres animaux que les hommes soient aussi respectés et aient aussi des droits. Un monde où chacun croira ou ne croira pas au "dieu" qu'il choisira ou non sans l'imposer aux autres, sans que cela touche la vie en société, les rapports des gens entre eux dans le respect des genres.
Parfois je me dis qu'à gauche de la gauche le pouvoir n'est plus (ou n'a jamais été et n'est ni  sera pas) l'objectif, l'idée qui forcément amène le changement radical de société, qu'on appelle cela un paradigme si on veut, je déteste ce mot. J'ai l'impression que la gauche, dite radicale, a peur justement d'accéder à ce stade, lui préférant une opposition, si possible parlementaire, lui donnant un statut d'aiguiillon, proposant bien des choses dont peu aboutiront mais donnant aux gens l'impression que ces partis sont vraiment humanistes, bien, sympas etc etc... C'est au pied du mur qu'on voit le maçon, le mur de la gauche radicale n'est pas bien grand, en fait il est toujours sur papier(s), çà et là on a creusé pour des fondations, à Borgherout on a même coulé une peu de béton mais c'est plic-ploc, anecdotique à la limite. Faut unir les forces, le mur doit avoir une base commune.
Bon j'arrête de comparer la gauche radicale à un mur, j'entends déjà les chasseurs de cryptos-machins me dénoncer comme le vilain reconstructeur du mur de Berlin (dont j'ai encore des photos prises, le cas de le dire, "intra-muros", en 1976, à la sauvette quand j'étais Jeune Communiste).
Ce matin en région liégeoise on enterre un ouvrier d'Arcelor-Mittal qui a mis fin à ses jours en dénonçant via une lettre à ses proches les responsables de la fermeture probable à court terme du principal outil industriel de la région liégeoise le conduisant lui et 14OO autres travailleurs au chômage et à la mal vie.
Mittal s'en fout, cet homme n'est pour lui qu'une toute petite pièce de sa machine, c'est pas de lui que vient l'idée "L'Humain d'Abord", ce n'est pas non plus des politicards liégeois et belges qui ont laissé faire Mittal en se donnant pour certains des airs de sauveurs, des airs... le cas de le dire... du vent !
Ouf ! Les diables vont au Brésil, relisez l'article de Vincent Peiffer, l'écran de fumée est en train de se mettre en place pour la période précédant les élections du 25 mai :, faudra pas qu'on reparle de cet ouvrier suicidé, de cet Afghan assassiné à son retour au pays venant de Belgique où on n'a pas voulu reconnaitre ce risque qu'il avançait pour sa demande d'asile... Et sans doute encore bien d'autres choses à venir. Ce sera Belgium it's OK !
La méthode Coué belge ! A l'inverse de ce qu'écrit ce journaliste le problème le 25 mai n'est pas le score de la NVA, c'est celui de la gauche radicale, celle qui n'est pas compromise avec les lobbys européens et américains, cette gauche-là il faut qu'elle arrive à s'unir sous une seule et même banière, une seule liste AVEC les citoyens, les syndicalistes et les associatifs + les politiques, faut bien faire avec quand même.
Voila je vais encore populariser cet article sur mes pages Facebook, me faire traiter de tous les noms mais je pense que ce que j'avance n'est pas déconnant, certes un peu utopique mais il me semble que je suis moins seul qu'avant dans cette idée, mais faut pas attendre le 25 mai... C'est maintenant qu'il faut qu'elle se fasse cette union à la gauche des PS et Ecolo. Alors je suggère à mes amis Facebook et autres de partager mon article en tout ou partie, avec leurs mots en plus, ou à la place, pas de copyright ici, faut que ça serve !
Jacques Chevalier 16 octobre 2013

dimanche 13 octobre 2013

A propos des élections de 2014

L'affaire est entendue, la gauche de la gauche ne s'unira pas sur une seule et même liste, pire même on risque de subir une guéguerre d'arguments et d'arguties entre les quelques protagonistes qui présenteront leurs "chapelles" aux électeurs pour le grand gâchis des voix à gauche du PS et d'Ecolo.
Mes amis de la FdR etr moi-même ne désespérons pas, quand même, d'arriver à faire admettre au PTB et au MG et d'autres comme le Rassemblement "R" et peut-être d'autres encore que c'est le flop garanti pour tout le monde.
C'est essentiellement une bataille MG contre PTB, le second étant donné favori avec près de 4 % des intentions de votes en Wallonie et Bruxelles contre un misérable O,2 % pour le parti de Bernard Wesphael.
A Liège nos amis du PTB sont certains que Raoul Hedebouw sera élu à la chambre, il y aura en face une liste MG conduite par qui ? 
Ici j'introduis des idées qui me sont personnelles et n'engagnent pas la FdR :
c'est à ce niveau qu'il est permis d'imaginer des accords aussi subtils que secrets entre les formations en lice, un donnant-donnant style Raoul à la Chambre et Bernard à la Région, pour le reste on verra, l'essentiel est d'avoir un élu au fédéral pour le PTB, un dernier mandat pour Wesphael pour lui permettre de toucher une pension complète de député. Il faudra bien analyser qui seront les candidats PTB de l'arrondissement de Liège aux régionales et ceux du MG à la chambre, si ce sont d'obscurs inconnus de chaque côté cela signifiera un accord secret pas très honorant pour les gens gauche et citoyens.
Dans plusieurs arrondissements tant le PTB que le MG (surtout) auront du mal à présenter des listes complètes, il leur faudra utiliser des gens encore moins connus, çà et là le PTB pourra compter sans doute sur quelques locomotives comme l'ex-juge Panier à Namur ou encore Josy Dublié là où il pourrait être candidat, j'ignore où il habite.
Ces petits calculs obscurs et indécents pour les électeurs lamdas ne garantissent pas du tout des reports de voix de part et d'autre. Encore faudra-t-il voir le scrutin européen, et celui de Bruxelles aussi où on peut imaginer mon amie Sfia Bouarfa courtisée tant par le MG que le PTB avec un avantage à ce dernier puisque cette camarade encore au PS connait les procédés peu démocrates du MG Bruxellois (couvert par Wesphael lui-même).
On est en Belgique, tout les partis jouent d'abord avec la calculette, peu importe le programme qu'ils proposeront à l'électeur, comme chez les grands on parie sur les maroquins, combien, où, comment, avec qui, contre qui, en échange de quoi ?
Que les partis de droite, le PS et les Ecolos se livrent à ces jeux de chaises musicales on peut "comprendre", qu'à leur gauhe on joue le même jeu mais dans un rapport de forces bien moindre cela tient de l'escroquerie faite aux électeurs, au petit peuple.
C'est quoi cette politique qui se limite à un jeu de "Stratégo" pour Etats-Majors loin des gens ?
On se fout bien de la gueule des citoyens !
Toutes ces divisions feront que si même Raoul et Bernard sont élus dans des parlements différents il n'y aura aucun autre élu même si le PTB fait 4 fois plus de voix que le MG, partout ce sera trop court pour décrocher des sièges en plus de la désillusion possible et probable pour les deux hommes précités. Et Paul Lannoye avec son micro-parti citoyen, va t'on l'associer dans un stratagème, lui dire qu'il ferait un bon candidat à l'Europe, de toutes manières, sachant qu'il faut plus de 3OO.000 voix pour décrocher le premier élu dans ce parlement... A moins qu'au PTB on ait l'idée de faire élire le Président national et flamand du PTB seul parti national à la gauche de l'extrême-droite  ?
Et si des citoyens se présentaient avec un programme simple, anti-capitaliste, privilégiant l'humain d'abord, pourquoi pas tant qu'on y est ? Un parti qui tiendrait compte de ce que veulent les gens au niveau du partage de la richesse et au sein duquel ils auraient leur mot à dire pour de vrai... C'est pas compliqué de présenter une liste pour la Région, idem pour la Chambre, et puis faut penser aux 400.000 Wallons qui ne se sont même pas déplacés pour aller voter aux dernières communales, ils pourraient revenir voter pour des citoyens comme eux et pas un parti avec toute l'infrastructure et les lourdeurs que cela représente.
Ah, bien sûr, voila qui diviserait encore la gauche, garantie la non élection de l'un ou de l'autre... sans compter déjà les gens qui voteront pour les "sans-nous-ce-serait-pire" du PS et d'Ecolo ! Sans compter aussi les partis jouant sur les nationalismes linguistiques ou les rattachistes à la France....
C'est pas compliqué de s'unir pour une échéance aussi importante, il suffit de le vouloir, et quelle belle leçon les petits belges de la gauche radicale donneraient à leurs amis d'outre Quiévrain qui détricotent le Front de Gauche !
J'écris tout cela sur mon blog perso, c'est ce que je pense, ce n'est pas écrit par la Fédération des Résistances et je ne suis pas mandaté pour dire autre chose que notre idée de soutenir l'idée d'union, d'une seule liste à la gauche du PS et d'Ecolo, idée confirmée lors de notre réunion à Huy ce samedi 12 octobre 2013. Tout le reste écrit dans mon article n'est donc qu'une analyse et des suggestions personnelles.
Comme je vais mettre en ligne cet article de mon blog sur les quelques pages Facebook que je fréquente, je préfère mettre les points sur les i !

Ah oui aussi rappeler que ce lundi 14 octobre les citoyens manifestent à Eupen et Namur contre le TSCG, comme on en parle un peu partout je préfère ne pas en remettre une couche, les gens qui luttent contre le capitalisme sont bien évidemment les premiers concernés, leurs associations, leurs syndicats et leurs partis aussi. A bon lecteur...

Jacques CHEVALIER,
citoyen
13 octobre 2013

mercredi 11 septembre 2013

JE SUIS PENSIONNE !


Crévindju ! Qui m'aurait dit le 23 décembre 2O11 quand j'arrivais aux urgences de l'hopital d'Ottignies avec mon pied en compote que, un peu moins de deux ans plus tard,, grâce à cette bête glissade sur herbe humide j'allais être mis à la pension définitivement pour raisons médicales.

Depuis le 1er septembre 2013 je suis pensionné.
Rien ne change pour moi dans ma manière de vivre, je suis toujours comme en congé maladie à part que de ne suis plus "en sortie interdite", je ne risque plus de voir un médecin-ciontrôleur et d'être aux aguets au moindre coup de sonnette et, surtout, plus jamais obligé, même guéri par miracle interposé, de retourner à mon boulot.

C'est FI-NI la Place Saint-Jacques à Liège, c'est FI-NI le syndicat, d'ailleurs c'était comme fini dès  mon accident, de mes camas syndicalistes,j'ai pas eu le moindre contact, nbouvelle, info, comme si - d'un coup - j'étais rayé des tablettes.

Pensionné je suis fort content de ce que je touche, c'est beaucoup plus que ce que je pensais, en fait c'est moins que mon salaire à temps plein certes mais un peu plus que mon salaire à mi-temps + la prime du Forem pour la Pause-Carrière, et c'est beaucoup plus que les 1OOO euros que je touchais en étant en disponibilité à 6O % de mon Mi-temps, y compris la prime du Forem.
Au lieu de vivoter tout le temps en négatif, chaque mois je reviendrai quelques jours en positif. C'est con mais cela me fait bien plaisir !

J'ai beaucoup d'occupations via ma militance à la Fédération des Résistances mais aussi via mes nombreux sites, blogs et forums sur le net sans oublier les paquets de groupes et autres pages sur Facebook. 

Ce qui me manque surtout est de ne voir les amis, quelques-uns, qu'une fois par semaine en manifestant au Grognon à Namur le lundi soir contre le TSCG, et encore pas les vieux et vieilles ami(e)s, mais c'est normal, toutes et tous dans ceux-là de Liège et environs, c'est loin, tant pour eux que pour moi qui ne suis pas encore autonome au point de me déplacer en train, bus et pedibus à mon aise et d'aller à leur rencontre !

J'aime beaucoup le coin où je vis, je ne sais pas si j'y finirai mes jours. On verra, c'est comme pour mon abstinence alcoolique, c'est un jour à la fois et on peut rêver du futur çà ne coûte rien, ça permet de garder l'envie de vivre.

Il est encore une fois très tard, passé minuit, je devrais pas veiller si tard, ça me picote aux yeux, faut que je sieste un peu durant la journée, enfin je dors bien, c'est déjà çà de gagné ! C'est nouveau pour moi...

Voila encore un texte perso dans ce blog dans lequel je n'avais plus rien écrit depuis longtemps et où il faudra vraiment que j'écrive pour de vrai le plus fréquemment possible, merci de m'avoir lu, j'attends vos commentaires !

mardi 27 août 2013

Duraille de tenir la distance !

Pas évident de tenir la cadence d'un blog à y écrire tout et n'importe quoi en espérant être lu et surtout commenté. Faut aller chercher le lectorat comme on part au charbon, qu'on plonge un doigt rageur dans une narine espérant décrocher un gros loup mort désèché !
Un blog c'est pratique, on peutr y mettre comme un site des photos et plein de gadgets inutiles, comme ça on écrit moins, on pense moins, on passe moins de temps à tout relire, à corriger les fautes.
Mais, mierda, faut quand même que le lecteur moyen y trouve son intérêt, des choses qui pourront développer son esprit critique, lui apporter les vitamines nécessaires à l'alimentation spirituelle et intellectuelle de son cerveau... Purée que c'est difficile à mettre en scène, à composer, classifier, répertorier, exécuter...
Bon, il est tard, je stoppe ici, le lecteur moyen aura apprécié moyennement, il aura eu unjgoût de trop peu, honte sur moi, j'en battrai ma coulpe, c'est promis.
J'ai aggrandi la police (de caractères) comme çà mon article, il est plus grand et je serai mieux payé à la ligne.

vendredi 23 août 2013

Je l'ai TRABANT connue

En prévision de notre mariage j'avais loué cette superbe limousine à un ami vivant en République Démocratique Allemande, c'était pas cher mais la couleur me donnait envie de gerber et ma fiancée préférait une voiture à capote
Ma bien-aimée faisait alors son service militaire dans les parias et roulait avec cette jeep peu confortable mais équipée spécialement "nuits et brouillard", et puis elle avait une capote, pratique l'été à décapoter.
En passant par la Lorraine avec mes sabots je vis cette limousine à louer pour divers événements, gratis avec toutes ces pubs dessus, je la louais donc et, la montrant à ma dulcinée celle-ci me fit bien comprendre qu'elle n'était pas la poupée Barbie !
Décapotée, je me dis alors que c'était la bonne affaire, raté, ma fiancée détestait le bleu pour en avoir reçu trop souvent d'un ex-mari violent
Oubliant qu'elle détestait la poupée Barbie je la mis fort en colère en lui proposant cette décapotable "Jackie K. November 63"
Alors pour la calmer je lui ai offert un pré-voyage de noces à Londres et ses bus rouges à impériale, bien que ravie elle me refit une scène épouvantable
A un point tel que les voisins prévinrent la police qui vint nous verbaliser en criant fort dans notre tente
Nous étions en pleurs et dûmes sécher nos larmes dans le premier bout de tissu trouvé flottant sur un mur garni de barbelés
Même les plus bêtes histoires ont une fin, nous finîmes par nous marier dans le véhicule ad hoc.
C'était une bête histoire et elle ne sera même pas sponsorisée par cette marque d'auto d'un pays qui n'existe d'ailleurs plus, cette petite histoire étant une manière comme une autre de voir ce que donne un post imagé sur ce blog. Vous pouvez me faire vos commentaires !

dimanche 18 août 2013

ET LE DIMANCHE...

... Jour du seigneur... des patates au beurre !

Ceci pour évoquer mes dimanches lointains, ceux de mon service militaire sous le matricule 7509834 et plus particulièrement entre le mois de mai et celui de novembre 1975, à Siegen en RFA.
Durant cette période j'ai été réfectoriste, mon boulot consistait le matin aux aurores à réceptionner le pain, à le couper sur une machine comme dans les boulangeries, à servir la troupe puis à faire la vaisselle de 200 ploucs.
Le dimanche on nous permettait de travailler en civil, cela nous procurait l'après-midi un moyen de sortir un peu dans la ville et en s'organisant avec les copains de ne pas devoir rentrer pour le service du repas du soir.
Le dimanche matin on servait la fricassée, il n'y avait pas grand monde, la plupart des ploucs étant de retour dans leus familles, le lundi matin c'était l'enfer pour "ravoir" propres les plateaux en inox. 
Chaque dimanche donc avec mes collègues quand la troupe était servie nous mangions notre fricassée à nous avec le lard restant et plein d'oeufs, à notre aise puis nous nous rendions invariablement à une des cantines d'un escadron où le barman était un pote ayant fait son instruction avec moi à Vielsalm. 
Le pied d'être accoudés au bar en tenue civile deux heures à siffler quelques bières spéciales (le cadet : 25 cl de Jup était à 8 francs, la Chimay bleue 33 cl à 10 francs), en mettant des tunes dans un juke-box où il y avait du Brel et du Ferré !
Vers 11 h 45 vite s'extraire de ce paradis pour aller enfiler nos salopettes blanches immaculées pour servir le steak-frites salades avec la fameuse sauce provençale du chef cuistot, manger après les meilleurs morceaux mis de côté, mettre un peu d'ordre pour le repas du soir et vers 14 h sortir enfin et descendre "à la Belle Epoque" ce bistrot fréquenté par les étudiants universitaires allemands dont nombre faisaient partie de la SDAJ (les jeunes communistes allemands), un bistrot que j'adorais, pas un seul militaire belge, du jazz, des billards à bandes et bouchons, des coins sombres, plein de fumeurs de pipes des filles sympas (pas des  putes à soldats) : Silke, Margret, Monika, Liebeth, des amis aussi comme Heinz-Jurgen Schmidt et sa femme Tina qui après mon service militaire viendront chez moi à Beaufays et moi chez eux sur une autre colline de Siegen, perdus de vue... 
Et plus tard, en début de soirée, retrouver les potes, aller au cinoche de l'armée où étaient projetés les films comme en Belgique et puis le retour par un bistrot tenu par une rousse plantureuse, Ericka, confidente de tous les ploucs, mère-poule rassurante pour tous ces jeunes hommes un peu perdus si loin de chez eux.
Pourquoi je vous raconte tout ça dont vous n'avez rien à kicker ? Pour mon plaisir à me souvenir, je vis beaucoup de mes souvenirs (tout le monde l'aura remarqué), parfois il m'arrive de les embellir, les romancer, un peu mordre sur la stricte vérité historique, oublier volontairement des éléments, sélectionner dans mon grenier ce que j'en sors et à quel moment.
Et puis je me dis aussi que parmi mes lecteurs il s'en trouvera qui auront quelque chose à dire, à ajouter, à démentir, à discuter, et moi je me dis aussi que je reviendrais sans doute sur ce texte et les autres pour les enrichir d'autres éléments... 

une découverte : une vidéo tournée dans la caserne du 1er Guides à Siegen, à l'abandon désertée depuis 1992, les images datent de + ou moins l'an 2OOO, tous les bâtiments qu'on voit encore debouts ont étés rasés depuis : 
http://www.youtube.com/watch?v=VOIGoY86L9o

vendredi 16 août 2013

SOUTENONS LA FONDATION STACY

Un petit coup de pub pour une association qui mérite qu'on la soutienne.
Soutenons la Fondation Stacy
Cliquez sur ce lien et vous saurez tout sur le projet et comment pratiquement le soutenir, bien sûr on vous demande de l'argent mais même si vous ne pouvez rien donner vous pouvez au moins faire passer le mot à vos amis et connaissances. Ce projet c'est récolter une somme de 35OO euros, 36 % le sont déjà, il faut arriver à 1OO % pour que les promesses soient concrétisées, tout est expliqué dans le lien.
J'ai lancé un appel via ma page Facebook à mes 46OO amis, j'espère qu'il y aura du répondant !
Merci d'avance pour mes amis Béatrice et Raphael et toutes celles et tous ceux qui investissent leur temps et faibles moyens dans ce projet.

Ces mots qu'on ne peut pas écrire...

Je ne suis pas un écrivain, pas même un journaliste, j'écris des textes, je colle des mots avec d'autres pour raconter, essentiellement, des choses, des événements, en rapport avec mon existence, avec ce que je connais ou idéalise de la vie, avec des personnages qui ont existé et existent encore, même morts, au vu et au su d'autres gens.
Il est donc des pans entiers de mon histoire qui, par respect pour d'autres personnes, doivent rester secrets et même en changeant les identités des acteurs ma vie à moi est trop facile à cerner et, à fortiori, mon histoire, mon vécu, par les gens qui les ont partagés ou les partagent encore. 
Je pourrais tout romancer, y mettre un personnage-hérios qui serai moi méconnaissable, en femme peut-être pour bien noyer le poisson, racontant une histoire à cent bornes de ma réalité, tarabiscotée avec des référents totalement inconnus au point que moi-même je ne m'y retrouverais plus, une pure fiction, un truc improbable et tellement biscornu que les experts de Manhattan où d'autres villes américaines y perdraient leur Portoricain. Pas sûr que j'arriverais à finir la troisième page, même en radotant sur le lieu de l'action, décrivant le décor à la façon de Jérôme K. Jérôme avec ses Trois hommes dans un bateau.
Et pourtant, peut-être pour leur rendre hommage, à celles et ceux, surtout celles, qui ont compté pour moi et qui sont disparus trop tôt, j'ai envie d'écrire, avec parfois la colère, la gravité pesante du nuage noir qui se met alors à tourner dans ma cervelle à la rubrique "mémoire". 
Mais cela ne se fait pas, des choses ne peuvent pas se dire, s'écrire, se lire, respect et pragmatisme faisant bon ménage.
Pourtant ce blog m'inspire, je pense chaque matin à ce que pourrais y écrire, y exprimer, conscient que l'écriture doit être lue, que c'est un partage, d'autant plus sur le net où, à moins de codes secrets, plein de gens, y compris accidentellement, peuvent arriver et lire sans pourtant être considérés comme adeptes du voyeurisme.
Comment écrire sans faire mal à quelqu'un ?
Ne raconter que du bonheur n'est pas réaliste, la vie n'est pas un roman, cette citation extraite de Jack d'Alphonse Daudet, je la traine derrière moi depuis des années. Qu'on le veuille ou non le bonheur des uns se fait souvent, parfois, épisodiquement, au détriment de celui des autres, de pas tous les autres mais quand même et puis trop de bonheur exposé tue le bonheur, entraîne des jalousies, des maux de ventres, des ulcères et des mots peu amènes pouvant être éructés dans des environnements plus ou moins lointains. 
Pour vivre heureux vivons cachés, c'est tout dire.
Le bonheur, comme la fortune fait des envieux même si l'argent ne fait pas le bonheur et qu'il est, en théorie, si gratifiant de vivre d'amour et d'eau fraiche ! Et quand on fait l'amour on ne fait plus la guerre et quand on ne fait plus l'amour alors ?
Bon, comme disait une de mes camarades déléguée syndicale tous le cinq mots au point qu'en fin de ses interventions on comptait pas loin de cent fois ce mot sans avoir écouté les autres, bon, disai-je... tous ces constats m'indiquent qu'il faudrait conclure cet assemblage de mots par une ultime pirouette pour que les lecteurs de mon blog aient envie de revenir lire mes déconnations, mieux même pour les inviter à commenter mes articles.
Voila, après mûres réflexions, j'ai trouvé de quoi je vais vous parler lors d'un prochain article avec plein de photos, c'est quand même une actualité qui me concerne, et pas rien que moi d'ailleurs, depuis de longs mois et dont on ne voit pas encore la fin, j'espère à tout le moins qu'en fin mai 2O14 les lendemains chanteront enfin - et bien avant au fait - et que tout marchera bien pour moi très égoïstement même avec une canne comme le Docteur House (prononcez "aw-ouse"). Mon pied, c'est quand même bien une aventure, une épopée, cet accident qui a modifié le cours de mon existence, qui, après un peu plus de vingt mois, va faire de moi - dans une quinzaine de jours - un pensionné pour inaptitude définitive à toute fonction, cette petite mort citoyenne, celle qui vous éloigne à jamais de la classe laborieuse pour ne pas dire ouvrière moi qui ne fus jamais qu'un employé scribouillard. Pire que çà, même si le mot est mal indiqué : un "fonctionnaire".
Un de mes prochains articles, avec photos saisissantes, sur le blog tournera donc (comme les mouches) autour de mon pied ! 
Vous êtes d'accord ? 
(Qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour avoir des commentaires ?)

DJU D'LA - Mes "quinze août" à moi

15 Août PC Place Delcour en 1976 ou 77

Avec le quartier des Vennes où j'ai vécu à deux époques de ma vie le quartier d'Outremeuse est certainement celui que j'ai fréquenté le plus à Liège sans pourtant jamais y avoir résidé au dela d'une nuit à la fois.
Au plus loin que je me souviens ce qui m'a marqué ce sont les frites de chez Martine, une grande friture (qu'on dit "friterie" maintenant), en face du monument Tchanchès au bout de Puits en Sock. On y allait avec mes parents manger un oeuf à la russe et des moules, avec des frites, de chaque côté de la salle il y avait des miroirs dans les quels ont se voyait à l'infini.
Je ne me souviens guère d'autres choses du quartier dans mes 17 premières années passées à Liège sinon l'Hopital de Bavière et toute l'animation qu'il y avait autour, la marchande de quatre saisons avec sa charette et les cûtes peûres.
Il m'a fallu quitter Liège, aller vivre dans un lotissement à Beaufays pour revenir beaucoup plus souvent en Outremeuse en fréquentant l'athénée Saucy puis l'ECCSA, rue Gaston Grégoire (il y a un Colruyt à la place).
Je reviendrai dans un autre article sur les lieux divers que j'ai fréquenté à l'époque et pas rien qu'en Outremeuse, dire à l'avance qu'ils étaient souvent parfumés au houblon... Ce qui m'importe en écrivant le présent articulet c'est dire à mes lecteurs comment j'ai vécu le 15 août en Outremeuse tel que je l'ai connu quelques années de diverses manières avec une constante fort alcoolisée.
J'ai connu deux éditions où il faisait si froid et pluvieux qu'il y avait peu de gens, même en Roture où ça flairait le chien mouillé, les restes de vômi de la nuit et le remugle au houblon, j'en ai par contre connu bien d'autres où ces odeurs tristounettes disparaissaient sous les saveurs grasses de foire près de la Place de l'Yser aux cuisines orientales tout Roture, aux relents de pékêt et de bouquettes rue Beauregard... Un plaisir olfactif certain pour les aveugles.
Le 15 août il y a une procession, enfin je crois, je ne m'y suis jamais attardé, il y a aussi Messe en Wallon, j'en ai entendu parler souvent sans jamais y avoir participé et cela ne m'a pas manqué je dois bien le dire, j'ai toujours raté à regret par contre les fameux tirs aux campes sur le quai derrière Saint Pholien. La fête foraine m'a souvent cassé les pieds et couté aussi en y passant avec mes enfants fin des années 8O et dans celles de 90.
Le cortège de l'après-midi ne m'a jamais attiré des masses non plus sauf en 2003 ou 2004 je crois quand j'étais marié à une géorgienne et qu'un groupe Folklorique est venu de Koutaissi, sa ville natale, danser sur leurs musiques endiablées en marchant avec nous juste derrière tout le cortège.
Les 15 août qui m'ont le plus marqué commençaient souvent la veille ou l'avant-veille et le jour même c'était plus pour récupérer ou pour faire ma première fille par exemple après une soirée tardive et un cornet de glace en rentrant à l'appartement, j'habitais alors au Quai Orban.
Oui les années se mélangent dans ma tête et les souvenirs me donnent le tournis, il y a ces quinze août avec et au profit du parti que ce soit au local d'Outremeuse avec une potale dans l'impasse sur son mur en allant "place du Tertre" par la rue Surlet, côté Musée de la République Libre ou encore bien avant Place Delcour sous les tentes de la Province avec l'expo des artisanats, bouffe et alcools d'URSS, et le bar, et ces nuit à dormir sur deux chaises pliantes et se réveiller parterre, cette nuit d'ivresse en couples improvisés dans les clubs de Roture pour se terminer chez une cama un peu en dehors du quartier pour une fin de nuit au lit juste capables de ronfler à moitié déshabillés.? Il y a celui chez un pote habitrant Roture a tenir toute la nuit du 14 au 15 à vendre de la bière et de la vodka à la fenêtre, une recette formidable !
Là j'essaye de me remémorer les années, les fois où j'ai passé plus de 24 heures debout, zig-zagant certes, parfois repu et dormant là sur un banc, là sur le sol, trop difficile à dire et tous ces lieux, la glacière où on allait chercher dans une civière un gros glaçon de 5O litres pour mettre dans les bacs frigo des stands, les concerts de jazz au podium de la Place Delcour, ceux aussi en Roture la veille, les groupes country-barakis près de la piscine.
J'y suis plus allé depuis des années, la dernière c'était en 2009 je crois avec Françoise, et mes amis de LîDjibouti Pati et Jean-Luc et Ibrahim on n'a fait que d'y passer, la veille et un peu le matin du 15 puis on a fui le monde pour visiter le centre de Liège. Cela ne manque pas, c'est vrai qu'Outremeuse sans boire, ne fut-ce même que de la bière, je crois que c'est tristounet. Et pourtant, Outremeuse ce fut aussi pour moi en 2007 de février à juin 2008 une succession de jeudis soir au chalet des pensionnés près de Puits en Sock avec les AA, faut le faire d'arriver à arrêter de boire dans ce quartier.

Voila j'aurais pu écrire plus, possible que j'en écrive encore en commentaires, j'espère que mes lecteurs y laiusseront leur touche personnelle, leurs imprerssion sur les 15 août à Dju d'la, je vais maintenant essayer de retrouver quelques photos pour illustrer l'article.  Bein voila j'en ai retrouvé qu'une (voir en haut), les autres sont dans ma tête.